Rénovations et reconversions, quand le déjà là devient matière “première”
La nécessité de reconstruire la ville sur la ville nous confirme que « l’avenir est un présent que nous fait le passé » comme l’énonçait André Malraux. Mais le patrimoine avec lequel les architectes s’essaient de faire au mieux va bien au-delà de l’existant car il englobe bien souvent des souvenirs de ce qui fut et qui aujourd’hui n’est plus forcément là. Maîtres d’ouvrage, associations de défense, imaginaires collectifs ne font pas toujours pousser – en la matière – le bon grain du vrai, lui préférant l’ivraie de l‘hérésie. D’un continent à l’autre, souvenirs et mémoire peuvent ainsi aussi bien être fantasmés que sublimés, émiettés que redimensionnés, reconstitués que mués.
Les friches industrielles ont plus que jamais le vent en poupe : des musées maritimes investissent une cale sèche danoise ou une ancienne base d’hydravions à Tallinn ; le dernier entrepôt Seegmüller de Strasbourg se coiffe d’une casquette noire résidentielle ; un centre d’art contemporain ressuscite une ancienne fabrique de tabac et spiritueux des Açores. La Caisse d’Epargne Midi Pyrénées recalibre son agence toulousaine Belle Epoque en siège régional. Une chapelle baroque anversoise se voit reconditionnée en cène gastronomique tandis qu’une église québécoise des sixties se redéploye en médiathèque. Chef-d’œuvre des Trente Glorieuses, Le Serpentin d’Emile Aillaud aux Courtillières de Pantin fait peau neuve.
Le réveil architectural et urbain de Milan tient d’une renaissance à la veille de l’inauguration de l’exposition universelle.
D’innombrables rééditions font redécouvrir le mobilier européen des années 1950/1960.
La nécessité de reconstruire la ville sur la ville nous confirme que « l’avenir est un présent que nous fait le passé » comme l’énonçait André Malraux. Mais le patrimoine avec lequel les architectes s’essaient de faire au mieux va bien au-delà de l’existant car il englobe bien souvent des souvenirs de ce qui fut et qui aujourd’hui n’est plus forcément là. Maîtres d’ouvrage, associations de défense, imaginaires collectifs ne font pas toujours pousser – en la matière – le bon grain du vrai, lui préférant l’ivraie de l‘hérésie. D’un continent à l’autre, souvenirs et mémoire peuvent ainsi aussi bien être fantasmés que sublimés, émiettés que redimensionnés, reconstitués que mués.
Les friches industrielles ont plus que jamais le vent en poupe : des musées maritimes investissent une cale sèche danoise ou une ancienne base d’hydravions à Tallinn ; le dernier entrepôt Seegmüller de Strasbourg se coiffe d’une casquette noire résidentielle ; un centre d’art contemporain ressuscite une ancienne fabrique de tabac et spiritueux des Açores. La Caisse d’Epargne Midi Pyrénées recalibre son agence toulousaine Belle Epoque en siège régional. Une chapelle baroque anversoise se voit reconditionnée en cène gastronomique tandis qu’une église québécoise des sixties se redéploye en médiathèque. Chef-d’œuvre des Trente Glorieuses, Le Serpentin d’Emile Aillaud aux Courtillières de Pantin fait peau neuve.
Le réveil architectural et urbain de Milan tient d’une renaissance à la veille de l’inauguration de l’exposition universelle.
D’innombrables rééditions font redécouvrir le mobilier européen des années 1950/1960.
Les friches industrielles ont plus que jamais le vent en poupe : des musées maritimes investissent une cale sèche danoise ou une ancienne base d’hydravions à Tallinn ; le dernier entrepôt Seegmüller de Strasbourg se coiffe d’une casquette noire résidentielle ; un centre d’art contemporain ressuscite une ancienne fabrique de tabac et spiritueux des Açores. La Caisse d’Epargne Midi Pyrénées recalibre son agence toulousaine Belle Epoque en siège régional. Une chapelle baroque anversoise se voit reconditionnée en cène gastronomique tandis qu’une église québécoise des sixties se redéploye en médiathèque. Chef-d’œuvre des Trente Glorieuses, Le Serpentin d’Emile Aillaud aux Courtillières de Pantin fait peau neuve.
Le réveil architectural et urbain de Milan tient d’une renaissance à la veille de l’inauguration de l’exposition universelle.
D’innombrables rééditions font redécouvrir le mobilier européen des années 1950/1960.