Séquence bois n°106
Enveloppes
La thématique des structures, à laquelle Séquences Bois a consacré voici peu un très beau numéro, en appelait tout naturellement une autre, dédiée aux enveloppes qui habillent ces structures, les protègent et contribuent parfois à leur stabilité.
La préoccupation environnementale est devenue, au fil des ans, un facteur primordial de l’acte de concevoir et de construire. Les composants d’un édifice ne s’envisagent plus uniquement comme des éléments isolés qu’il convient de mettre en œuvre avec la meilleure économie de moyen possible, mais bien comme des éléments interactifs qui contribuent, associés les uns aux autres, à améliorer le confort général d’un lieu et à en diminuer, sur la durée, le coût d’exploitation.
En quelques décennies, les façades et les couvertures sont progressivement passées du statut de vêtures, dont le but était pour l’essentiel de créer un parapluie efficace aux intempéries, à celui d’enveloppe active, qui permet de contrôler, dans toutes ses acceptions, les ambiances dispensées dans un bâtiment : l’ombre, la lumière, ou encore la circulation de l’air. Objectif complètement impensable voici encore peu de temps, la peau de l’édifice ne se contente plus d’assurer un manteau aux usagers qu’il abrite : un bâtiment peut aujourd’hui produire plus d’énergie qu’il n’en consomme et son enveloppe est, à ce sujet, son organe le plus important.
Le bois, substance naturelle sourçable et ressourçable sur des cycles très courts, est le matériau idéal de cette révolution constructive en marche. Riches de l’expérience accumulée par des siècles de savoir-faire, les acteurs de la filière bois, de l’exploitant forestier à l’entreprise en passant par l’architecte et l’ingénieur, ont su s’adapter aux évolutions du temps pour faire du bois un matériau de haute technologie, parfaitement adapté à la conception des enveloppes les plus performantes et, il faut le dire, bien souvent les plus belles.
Éric Richard, KEROSENE, architecte
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La thématique des structures, à laquelle Séquences Bois a consacré voici peu un très beau numéro, en appelait tout naturellement une autre, dédiée aux enveloppes qui habillent ces structures, les protègent et contribuent parfois à leur stabilité.
La préoccupation environnementale est devenue, au fil des ans, un facteur primordial de l’acte de concevoir et de construire. Les composants d’un édifice ne s’envisagent plus uniquement comme des éléments isolés qu’il convient de mettre en œuvre avec la meilleure économie de moyen possible, mais bien comme des éléments interactifs qui contribuent, associés les uns aux autres, à améliorer le confort général d’un lieu et à en diminuer, sur la durée, le coût d’exploitation.
En quelques décennies, les façades et les couvertures sont progressivement passées du statut de vêtures, dont le but était pour l’essentiel de créer un parapluie efficace aux intempéries, à celui d’enveloppe active, qui permet de contrôler, dans toutes ses acceptions, les ambiances dispensées dans un bâtiment : l’ombre, la lumière, ou encore la circulation de l’air. Objectif complètement impensable voici encore peu de temps, la peau de l’édifice ne se contente plus d’assurer un manteau aux usagers qu’il abrite : un bâtiment peut aujourd’hui produire plus d’énergie qu’il n’en consomme et son enveloppe est, à ce sujet, son organe le plus important.
Le bois, substance naturelle sourçable et ressourçable sur des cycles très courts, est le matériau idéal de cette révolution constructive en marche. Riches de l’expérience accumulée par des siècles de savoir-faire, les acteurs de la filière bois, de l’exploitant forestier à l’entreprise en passant par l’architecte et l’ingénieur, ont su s’adapter aux évolutions du temps pour faire du bois un matériau de haute technologie, parfaitement adapté à la conception des enveloppes les plus performantes et, il faut le dire, bien souvent les plus belles.
Éric Richard, KEROSENE, architecte
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