Discours prononcé par Régis CHAUMONT, Président de l’Unsfa
à l’occasion de la cérémonie des vœux, jeudi 18 janvier 2018
Publié le 19 janvier 2018
Non, les architectes ne sont pas des galériens en quête de l'impossible et il n'est pas besoin de voix de stentor pour nous donner la cadence. Vous êtes fidèles chaque année, et présents ce soir aux vœux de l’Unsfa, car vous savez que vous rencontrerez ici les forces vives de la profession, vous connaitrez mieux les actions que nous menons, les combats que nous poursuivons avec la volonté de tous nos syndiqués, d'œuvrer pour notre profession.
Toute cette volonté, toute cette dynamique, toute cette énergie, c'est ici que vous la trouverez.
La force de l’Unsfa
L'engagement bénévole des adhérents, la diversité des modes d'exercice, la capacité à représenter toute la France font de notre union un foyer, unique, représentatif de la profession, puissant, transparent et fortement démocratique.
55 syndicats fédérés au sein de l’Unsfa, 70 % de la représentation professionnelle, plus d'un millier de vrais adhérents, nous donnent cette force capable de défendre tous les architectes, d'être présents sur tous les fronts, de proposer des solutions innovantes, de créer des réseaux performants (comme ceux de la rénovation ou du BIM et bien d'autres).
Cette force, nous voulons la faire connaître à nos nouveaux dirigeants, puisque 2017 a été marqué d'un maelstrom politique qui a transformé tout le maillage de la sphère dirigeante. Plus que jamais, nous nous posons la question : "Où allons-nous ?".
L'absence de ligne politique
Ai-je été outrancièrement provocateur lorsque, au Congrès de Metz, alors que nos ministres avaient délaissé la plus grande réunion annuelle de la profession, je disais : "Aujourd'hui, il n'y a pas de grand dessein pour l'architecture, on ne fait que gérer le quotidien au pas de charge" ? Nos adolescents de la politique ne prennent pas de positions, ne veulent pas dessiner l'avenir de la profession, fixer des lignes pour l'avenir, autres que par la juxtaposition de réformes en nombre et en vitesse. Réformes produites à la marge de l'architecture et des architectes, sans annoncer de choix déterminants.
Adolescent n'est pas un terme dévalorisant, c'est l'époque où l'on se forme, où l'on apprend. C'est l'époque à laquelle on fait des choix, à laquelle on marque ses ambitions.
C'est la raison pour laquelle nous interpellons le président de la République en ce début d'année et lui rappelons que "tout est architecture". Bien penser l'espace, bien le faire, c'est préserver le patrimoine, enrichir le présent et préparer le futur de tous. Quelle plus belle ambition politique que d'imaginer, préserver ou construire nos espaces anthropiques ?
Nous lui proposons de faire de l'architecture "une cause nationale". Au même titre que l'emploi, la solidarité ou la sécurité.
Pourquoi ? Parce que, du matin au soir et même la nuit, nous vivons dedans. Nous nous logeons, nous travaillons, nous étudions, nous sommes soignés, nous nous déplaçons dans l'architecture.
Les architectes sont au service de chacun pour protéger et imaginer cette architecture qui est d'intérêt public.
Par notre immersion dans tous les espaces de vie, nous avons mille savoirs à partager.
Ecoutez-nous, encouragez-nous et l'architecture sera plus forte, plus belle, moins polluante. Pour réaliser un meilleur cadre de vie fait par les architectes et non par des puissances financières ou des professionnels improvisés. Le bien-être de chacun en dépend.
C'est tout le travail que nous proposons de conduire en 2018.
Nos vœux
Présenter nos vœux, c'est l'occasion de rappeler ce qui a été fait et de dire ce que nous voulons faire.
Dès lors, le chemin parcouru derrière nous est encore bien ténu : la montagne de ce qui reste à faire est très haute et parfois glissante.
« Monsieur le Président », vous évoquiez, il y a quelques mois, les premiers de cordée. Trente mille architectes sont à votre disposition.
Le chemin parcouru,
qui fait de l’Unsfa la première organisation représentative de la profession. Nous sommes présents dans les grands enjeux (le BIM, la loi logement, la rénovation et bien d'autres sujets). Nous défendons les acquis qui bénéficient à tous nos concitoyens (loi de 1977, loi MOP, loi LCAP)
Theodore Roosevelt disait: "C'est dur d'échouer, mais c'est pire de n'avoir jamais essayé de réussir.” Essayons, continuons d'essayer"
Mais nous avons encore une montagne devant nous, dont les pentes sont souvent raides ou glissantes.
Pour exemple, nous bataillons aujourd'hui pour nos 10 000 entreprises d'architecture qui sont sur le point de subir un véritable racket, 22 millions d'euros de cotisations sociales captées par 3 organisations syndicales auxquelles nous nous opposons. 22 millions d'euros par an, c'est une fois et demi le budget de l'ordre des architectes (conseil national et conseils régionaux confondus). 22 millions d'euros, c'est 700 euros par salarié, chaque année. Pour quoi faire? Ce n'est ni clairement défini, ni précisément contrôlé. En 2018, soyez nombreux à adhérer pour défendre l'intérêt de vos agences.
La montagne devant nous
Nos revendications
Nous voulons
• Une juste rémunération avec la réouverture du débat sur les barèmes
• Une formation initiale ouverte souple et solide qui favorise l’insertion des jeunes architectes
• Une formation continue par des organismes qualifiés comme peut l'être le GEPA
• L'éradication des signatures de complaisance
• La construction de réseaux de compétence (tels la rénovation, le BIM, la commande privée)
• Un grand débat avec les pouvoirs publics sur le champ d'intervention des architectes. Que veulent-ils faire de notre métier ?
• la force de droit de l'acte d'architecture appuyée sur l'intérêt public dont nous sommes en charge.
La signature de l’architecte, comme celle des autres professions réglementées (notaire, avocat, huissier, géomètre), doit engendrer la plus grande foi, puisque la bonne foi est, de droit commun, toujours présumée. Hors de la présomption simple, elle doit devenir légale.
• Le cadrage des instructions des demandes d’autorisation d’urbanisme
• La réglementation de l'exercice du métier d'urbaniste et la montée en compétence des architectes dans ce domaine
• La révision des règles de responsabilités de l'architecte (en faisant un bilan actuel, une comparaison européenne, avec des évolutions comme la limite de la présomption, le recadrage du devoir de conseil, la contractualisation de la responsabilité (etc...). Il faut ouvrir ce débat car on ne peut se contenter de voir une jurisprudence dévastatrice s'accumuler contre nous. Tout le monde y est perdant : les architectes qui bâillonnent leur savoir pour ne pas s'exposer, les maitres d'Ouvrage qui cherchent des solutions simples et contournent le recours à l'intervention de l'architecte et à son savoir.
Nos actions
• Le BIM, le numérique et la gestion des données
• La communication
- Le site de l’Unsfa, un site ouvert à tous qui incite à l'adhésion syndicale par notre réactivité sur les sujets d'actualité, la qualité de ses informations sur les actions de l’Unsfa et ses ambitions
- Passion Architecture dont il faut rappeler que notre revue a une très forte reconnaissance chez tous les acteurs impliqués dans l'architecture (5ème sur 37 parmi les revues traitant du sujet)
- Les divers outils que nous développons pour mettre en valeur l'intervention des architectes
• Par les réseaux sociaux
- le congrès national des architectes
- les entretiens de la prescription
- Le paritarisme
- Les formations du GEPA
• Par le service juridique social de l’Unsfa
• Par le récent service d'assistance sur les marchés publics,
• pour l'entraide entre consœurs et confrères
Notre équipe
Présentation des 11 membres du Bureau National
Tout ce travail est porté par notre nouvelle équipe que je vous propose de présenter ce soir
2 Sabine FOURNAL, Secrétaire nationale
3 Jean-Jacques BÉGUÉ, Trésorier
4 Karine SEVERAC, Vice-présidente en charge du développement syndical et de la communication
5 Pierre CHOMETTE, Vice-président en charge du développement des entreprises d'architecture
6 Jean-Michel DRESSE, délégué aux relations interprofessionnelles
7 Christophe BURY, délégué à la vie syndicale
8 Marie Françoise MANIERE, déléguée aux relations institutionnelles
9 Lionel CARLI, délégué à la stratégie et à l'évolution professionnelle
10 Patrick ANJUERE, délégué à l'insertion professionnelle
11 Philippe KLEIN, délégué aux affaires internationales
Le Congrès de Marseille 2018
Cette année le thème du congrès sera
« METROPOLE : les architectes au cœur des Mondes ? »
Il se tiendra à MARSEILLE, au Palais du Pharo - 25-26-27 Octobre 2018
La Métropole est un territoire élargi qui est à l’échelle de la France une nouvelle entité administrative, dans laquelle se rejoignent des territoires urbains, périurbains et ruraux, et qui devient un nouveau champ d’action pour les architectes et les architectes qui font de l’urbanisme, tout en posant la question d’une marginalisation des territoires qui ne sont pas irrigués par les Métropoles…
Nous prévoyons le samedi la visite de la fondation LUMA (F.Gehry) en comptant vivement sur la présence de notre ministre de la Culture Françoise NYSSEN fortement impliquée dans le développement culturel de la ville d'Arles.
Nous visiterons également le Château Lacoste à une quinzaine de kilomètres d'Aix en Provence, avec un remarquable concentré d'art et d'architecture (Tadao Ando, J.Nouvel et F.Gehry et bien d'autres.
En conclusion
“L'architecture est le grand livre de l'humanité, l'expression principale de l'homme à ses divers états de développement, soit comme force, soit comme intelligence.” Tels sont les mots de Victor Hugo dans Notre-Dame de Paris.
Chacun de nous écrit ses lignes dans ce grand livre et coûte que coûte, il faut continuer, poursuivre, sans cesse, sans relâche. La première difficulté dans le combat syndical, c'est de faire progresser les acquis, sans les fragiliser.
Vouloir plus est essentiel. Agir en concertation avec nos partenaires, susciter l'adhésion de nos dirigeants, c'est tout le travail que nous devons mener en faisant bien comprendre à tous qu'il s'agit là d'un progrès collectif, Que la défense de nos intérêts n'a pas pour but de s'arc-bouter sur la situation d'aujourd'hui ou celle du passé mais vise à servir le bien-être de tous.
Les architectes sont au service de tous pour protéger le patrimoine d'aujourd'hui et imaginer l'architecture de demain. C'est l'intérêt public fixé par la loi de 1977, nous en sommes les acteurs déterminants et déterminés.
Adhérer à un syndicat est un acte libre, ce n'est ni une contrainte ni une obligation, c'est un droit et c'est aussi un devoir ! Pour continuer d'écrire "le grand livre de l'humanité".
ET maintenant, que vous m'avez aimablement laissé parler, que vous m'avez gentiment écouté, prenons le verre de l'amitié et trinquons dans la gaieté et l'échange. Prenons à bras le corps, cette nouvelle année 2018, unissons nos forces pour plus d'architecture, plus d'architectes dans un futur mieux construit.
Merci à toutes et à tous. Très bonne année aux architectes et à ceux qui les accompagnent fidèlement.
Toute cette volonté, toute cette dynamique, toute cette énergie, c'est ici que vous la trouverez.
La force de l’Unsfa
L'engagement bénévole des adhérents, la diversité des modes d'exercice, la capacité à représenter toute la France font de notre union un foyer, unique, représentatif de la profession, puissant, transparent et fortement démocratique.
55 syndicats fédérés au sein de l’Unsfa, 70 % de la représentation professionnelle, plus d'un millier de vrais adhérents, nous donnent cette force capable de défendre tous les architectes, d'être présents sur tous les fronts, de proposer des solutions innovantes, de créer des réseaux performants (comme ceux de la rénovation ou du BIM et bien d'autres).
Cette force, nous voulons la faire connaître à nos nouveaux dirigeants, puisque 2017 a été marqué d'un maelstrom politique qui a transformé tout le maillage de la sphère dirigeante. Plus que jamais, nous nous posons la question : "Où allons-nous ?".
L'absence de ligne politique
Ai-je été outrancièrement provocateur lorsque, au Congrès de Metz, alors que nos ministres avaient délaissé la plus grande réunion annuelle de la profession, je disais : "Aujourd'hui, il n'y a pas de grand dessein pour l'architecture, on ne fait que gérer le quotidien au pas de charge" ? Nos adolescents de la politique ne prennent pas de positions, ne veulent pas dessiner l'avenir de la profession, fixer des lignes pour l'avenir, autres que par la juxtaposition de réformes en nombre et en vitesse. Réformes produites à la marge de l'architecture et des architectes, sans annoncer de choix déterminants.
Adolescent n'est pas un terme dévalorisant, c'est l'époque où l'on se forme, où l'on apprend. C'est l'époque à laquelle on fait des choix, à laquelle on marque ses ambitions.
C'est la raison pour laquelle nous interpellons le président de la République en ce début d'année et lui rappelons que "tout est architecture". Bien penser l'espace, bien le faire, c'est préserver le patrimoine, enrichir le présent et préparer le futur de tous. Quelle plus belle ambition politique que d'imaginer, préserver ou construire nos espaces anthropiques ?
Nous lui proposons de faire de l'architecture "une cause nationale". Au même titre que l'emploi, la solidarité ou la sécurité.
Pourquoi ? Parce que, du matin au soir et même la nuit, nous vivons dedans. Nous nous logeons, nous travaillons, nous étudions, nous sommes soignés, nous nous déplaçons dans l'architecture.
Les architectes sont au service de chacun pour protéger et imaginer cette architecture qui est d'intérêt public.
Par notre immersion dans tous les espaces de vie, nous avons mille savoirs à partager.
Ecoutez-nous, encouragez-nous et l'architecture sera plus forte, plus belle, moins polluante. Pour réaliser un meilleur cadre de vie fait par les architectes et non par des puissances financières ou des professionnels improvisés. Le bien-être de chacun en dépend.
C'est tout le travail que nous proposons de conduire en 2018.
Nos vœux
Présenter nos vœux, c'est l'occasion de rappeler ce qui a été fait et de dire ce que nous voulons faire.
Dès lors, le chemin parcouru derrière nous est encore bien ténu : la montagne de ce qui reste à faire est très haute et parfois glissante.
« Monsieur le Président », vous évoquiez, il y a quelques mois, les premiers de cordée. Trente mille architectes sont à votre disposition.
Le chemin parcouru,
qui fait de l’Unsfa la première organisation représentative de la profession. Nous sommes présents dans les grands enjeux (le BIM, la loi logement, la rénovation et bien d'autres sujets). Nous défendons les acquis qui bénéficient à tous nos concitoyens (loi de 1977, loi MOP, loi LCAP)
Theodore Roosevelt disait: "C'est dur d'échouer, mais c'est pire de n'avoir jamais essayé de réussir.” Essayons, continuons d'essayer"
Mais nous avons encore une montagne devant nous, dont les pentes sont souvent raides ou glissantes.
Pour exemple, nous bataillons aujourd'hui pour nos 10 000 entreprises d'architecture qui sont sur le point de subir un véritable racket, 22 millions d'euros de cotisations sociales captées par 3 organisations syndicales auxquelles nous nous opposons. 22 millions d'euros par an, c'est une fois et demi le budget de l'ordre des architectes (conseil national et conseils régionaux confondus). 22 millions d'euros, c'est 700 euros par salarié, chaque année. Pour quoi faire? Ce n'est ni clairement défini, ni précisément contrôlé. En 2018, soyez nombreux à adhérer pour défendre l'intérêt de vos agences.
La montagne devant nous
Nos revendications
Nous voulons
• Une juste rémunération avec la réouverture du débat sur les barèmes
• Une formation initiale ouverte souple et solide qui favorise l’insertion des jeunes architectes
• Une formation continue par des organismes qualifiés comme peut l'être le GEPA
• L'éradication des signatures de complaisance
• La construction de réseaux de compétence (tels la rénovation, le BIM, la commande privée)
• Un grand débat avec les pouvoirs publics sur le champ d'intervention des architectes. Que veulent-ils faire de notre métier ?
• la force de droit de l'acte d'architecture appuyée sur l'intérêt public dont nous sommes en charge.
La signature de l’architecte, comme celle des autres professions réglementées (notaire, avocat, huissier, géomètre), doit engendrer la plus grande foi, puisque la bonne foi est, de droit commun, toujours présumée. Hors de la présomption simple, elle doit devenir légale.
• Le cadrage des instructions des demandes d’autorisation d’urbanisme
• La réglementation de l'exercice du métier d'urbaniste et la montée en compétence des architectes dans ce domaine
• La révision des règles de responsabilités de l'architecte (en faisant un bilan actuel, une comparaison européenne, avec des évolutions comme la limite de la présomption, le recadrage du devoir de conseil, la contractualisation de la responsabilité (etc...). Il faut ouvrir ce débat car on ne peut se contenter de voir une jurisprudence dévastatrice s'accumuler contre nous. Tout le monde y est perdant : les architectes qui bâillonnent leur savoir pour ne pas s'exposer, les maitres d'Ouvrage qui cherchent des solutions simples et contournent le recours à l'intervention de l'architecte et à son savoir.
Nos actions
• Le BIM, le numérique et la gestion des données
• La communication
- Le site de l’Unsfa, un site ouvert à tous qui incite à l'adhésion syndicale par notre réactivité sur les sujets d'actualité, la qualité de ses informations sur les actions de l’Unsfa et ses ambitions
- Passion Architecture dont il faut rappeler que notre revue a une très forte reconnaissance chez tous les acteurs impliqués dans l'architecture (5ème sur 37 parmi les revues traitant du sujet)
- Les divers outils que nous développons pour mettre en valeur l'intervention des architectes
• Par les réseaux sociaux
- le congrès national des architectes
- les entretiens de la prescription
- Le paritarisme
- Les formations du GEPA
• Par le service juridique social de l’Unsfa
• Par le récent service d'assistance sur les marchés publics,
• pour l'entraide entre consœurs et confrères
Notre équipe
Présentation des 11 membres du Bureau National
Tout ce travail est porté par notre nouvelle équipe que je vous propose de présenter ce soir
2 Sabine FOURNAL, Secrétaire nationale
3 Jean-Jacques BÉGUÉ, Trésorier
4 Karine SEVERAC, Vice-présidente en charge du développement syndical et de la communication
5 Pierre CHOMETTE, Vice-président en charge du développement des entreprises d'architecture
6 Jean-Michel DRESSE, délégué aux relations interprofessionnelles
7 Christophe BURY, délégué à la vie syndicale
8 Marie Françoise MANIERE, déléguée aux relations institutionnelles
9 Lionel CARLI, délégué à la stratégie et à l'évolution professionnelle
10 Patrick ANJUERE, délégué à l'insertion professionnelle
11 Philippe KLEIN, délégué aux affaires internationales
Le Congrès de Marseille 2018
Cette année le thème du congrès sera
« METROPOLE : les architectes au cœur des Mondes ? »
Il se tiendra à MARSEILLE, au Palais du Pharo - 25-26-27 Octobre 2018
La Métropole est un territoire élargi qui est à l’échelle de la France une nouvelle entité administrative, dans laquelle se rejoignent des territoires urbains, périurbains et ruraux, et qui devient un nouveau champ d’action pour les architectes et les architectes qui font de l’urbanisme, tout en posant la question d’une marginalisation des territoires qui ne sont pas irrigués par les Métropoles…
Nous prévoyons le samedi la visite de la fondation LUMA (F.Gehry) en comptant vivement sur la présence de notre ministre de la Culture Françoise NYSSEN fortement impliquée dans le développement culturel de la ville d'Arles.
Nous visiterons également le Château Lacoste à une quinzaine de kilomètres d'Aix en Provence, avec un remarquable concentré d'art et d'architecture (Tadao Ando, J.Nouvel et F.Gehry et bien d'autres.
En conclusion
“L'architecture est le grand livre de l'humanité, l'expression principale de l'homme à ses divers états de développement, soit comme force, soit comme intelligence.” Tels sont les mots de Victor Hugo dans Notre-Dame de Paris.
Chacun de nous écrit ses lignes dans ce grand livre et coûte que coûte, il faut continuer, poursuivre, sans cesse, sans relâche. La première difficulté dans le combat syndical, c'est de faire progresser les acquis, sans les fragiliser.
Vouloir plus est essentiel. Agir en concertation avec nos partenaires, susciter l'adhésion de nos dirigeants, c'est tout le travail que nous devons mener en faisant bien comprendre à tous qu'il s'agit là d'un progrès collectif, Que la défense de nos intérêts n'a pas pour but de s'arc-bouter sur la situation d'aujourd'hui ou celle du passé mais vise à servir le bien-être de tous.
Les architectes sont au service de tous pour protéger le patrimoine d'aujourd'hui et imaginer l'architecture de demain. C'est l'intérêt public fixé par la loi de 1977, nous en sommes les acteurs déterminants et déterminés.
Adhérer à un syndicat est un acte libre, ce n'est ni une contrainte ni une obligation, c'est un droit et c'est aussi un devoir ! Pour continuer d'écrire "le grand livre de l'humanité".
ET maintenant, que vous m'avez aimablement laissé parler, que vous m'avez gentiment écouté, prenons le verre de l'amitié et trinquons dans la gaieté et l'échange. Prenons à bras le corps, cette nouvelle année 2018, unissons nos forces pour plus d'architecture, plus d'architectes dans un futur mieux construit.
Merci à toutes et à tous. Très bonne année aux architectes et à ceux qui les accompagnent fidèlement.