Séquences bois

Présentation :
Revue de référence, Séquences Bois valorise depuis de nombreuses années les qualités de la construction bois auprès des professionnels de la création architecturale.

Couvrant un large panel de typologies, ses numéros thématiques présentent des systèmes constructifs riches et variés réalisés à partir du matériau naturel et renouvelable qui bénéficie d’un intérêt ascenscionnel dans le secteur du bâtiment.
À travers ses différentes rubriques - « Détail », « Réalisations », « Mise en œuvre » et « Intérieur-Design » - le magazine offre une analyse minutieuse de la production contemporaine sous forme d’articles, de focus et de dessins techniques.
Séquences Bois est édité par le Comité National pour le Développement du Bois (CNDB), organisme français de promotion pour l’utilisation du bois dans la construction et l’aménagement, créé en 1989 par l’ensemble des professionnels de la filière bois.

 

Coordonnées
Sarah Ador, Rédactrice en chef Séquences Bois
5, rue Saulnier
Code Postal : 75009
Ville : Paris
Téléphone : 01 48 24 81 29

Actualités de Séquences bois

Ne vous y trompez pas, l’ambition de ce numéro n’est pas de faire un énième classement — le top 30 ! — ode à la performance. Au contraire, il s’agit plutôt de réunir celles et ceux qui ont été, durant les trois décennies qui se sont écoulées, sources d’inspiration pour nos abonné·es aguérri·es ou feuilleteurs occasionnels. Les réunir afin de les faire dialoguer, mettre côte à côte certains projets qui ne se seraient sinon jamais côtoyés. 


Mais, nous avons eu beau pousser les murs, rajouter des pages, il fallait bien trancher et laisser s’envoler cette envie absurde d’exhaustivité. Afin de donner davantage d’objectivité — si tant est que cela puisse exister — à ce choix éditorial cornélien, nous avons donc convoqué un comité exceptionnel en conviant, en plus de notre joyeuse troupe habituelle, les trois rédacteurs et rédactrices en chef qui m’ont précédée. 

Bois local : une idée tordue ?

Certaines thématiques demandent, pour être traitées avec attention, plus de mouvements que d’autres. Celle-ci m’aura conduit dans la vallée ariégeoise du Biros, sur les collines de Provence, au pied de Notre-Dame en passant par les Vosges, les Cévennes et le Médoc. Comment parler de ressources locales sans comprendre, au coeur de chaque pays, ce qui se cache derrière ce terme, souvent largement vidé de son sens ? Jusqu’où parle-t-on de local ? Et depuis quand ?

Séquences Bois n°143, Apprendre à (dés)apprendre ?

Numéro spécial classement bas carbone 2023

Publié le 18 décembre 2023

Si l’on se demande ce que l’on devrait enseigner dans les écoles aujourd’hui pour donner aux architectes – et aux citoyens - la conscience d’une responsabilité, tant professionnelle que sociétale, ne faudrait-il pas plutôt apprendre à (dés)apprendre ? C’est la condition pour pouvoir dépasser nos a priori, remettre nos intuitions à leur juste place, bénéficier de nos différences, sortir de nos idéologies et de nos certitudes, explorer des territoires inconnus et imaginer les pistes qui nous permettront, peut-être, de résoudre les véritables problèmes auxquels nous sommes confrontés...

Penser des futurs incertains,  C’est d’abord comprendre ce qui est déjà en train d’advenir. Or, cela est à ce point immense, et nos sens « si minuscules face à l’ampleur du désastre », qu’il est presque imperceptible de sentir véritablement le tort fait au vivant, à l’échelle de la biosphère. Pourtant, affectés par les activités humaines, les risques climatiques deviennent plus saillants chaque année, compromettant les conditions d’habitabilité sur terre...

FRANCHIR LE CAP

 Si la thématique a initialement été choisie pour donner à voir les dernières prouesses que permet le bois pour de grands franchissements, elle soulève des questionnements plus larges révélés par les échanges préparatoires à ce numéro. Celui avec Jacques Anglade fut déterminant, et c’est alors en réponse à notre conversation que je construis cet éditorial. Peut-être vais-je franchir ici, les limites du sujet ; je vais, tout du moins, m’en affranchir. Car en fouillant l’étymologie de « franchir », on trouve dans le sens médiéval une signification plus proche d’« affranchir » qu’aujourd’hui: franchir, c’est prendre sa liberté. (...) Il suffit de passer le pont !