M. Achille Bourdon
Présentation
Posant un regard d’architectes-urbanistes transdisciplinaire et une écoute aux besoins des acteurs de la ville productive, SYVIL met l’accent sur l’écologie des territoires, la coexistence négociée des usagers, et la construction de relations qualitatives entre espaces de vie et de production et distribution.
La culture du projet, la récolte de savoir, et la présence d’esprit portées par SYVIL depuis sa création génèrent un processus de conception précis et exploratoire pour répondre aux enjeux contemporains d’écologie et de résilience des territoires urbains et périurbains dans leurs transformations.
SYVIL est lauréat des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes 2018 (AJAP 2018). Le prix du Ministère de la Culture récompense les projets et travaux qui se distinguent par leur force d’innovation et leur engagement pour l’architecture et le paysage de demain.
FORCE DE PROPOSITION
SYVIL se conçoit et agit comme une force de proposition adressée principalement aux entreprises, associations et organismes publics, méthode qui permet de répondre aux attentes à l’appui d’une dynamique de prospective.
Consultée en amont des projets, SYVIL cherche d’abord à s’accorder avec ses maîtres d’ouvrage sur les bonnes questions que pose un projet pour répondre de manière ad hoc à ses besoins.
SYVIL apporte également une expertise d’architecte auprès des commanditaires à travers des missions d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage en lien avec les problématiques d’intégration de l’activité en zone urbaine.
La culture du projet, la récolte de savoir, et la présence d’esprit portées par SYVIL depuis sa création génèrent un processus de conception précis et exploratoire pour répondre aux enjeux contemporains d’écologie et de résilience des territoires urbains et périurbains dans leurs transformations.
SYVIL est lauréat des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes 2018 (AJAP 2018). Le prix du Ministère de la Culture récompense les projets et travaux qui se distinguent par leur force d’innovation et leur engagement pour l’architecture et le paysage de demain.
FORCE DE PROPOSITION
SYVIL se conçoit et agit comme une force de proposition adressée principalement aux entreprises, associations et organismes publics, méthode qui permet de répondre aux attentes à l’appui d’une dynamique de prospective.
Consultée en amont des projets, SYVIL cherche d’abord à s’accorder avec ses maîtres d’ouvrage sur les bonnes questions que pose un projet pour répondre de manière ad hoc à ses besoins.
SYVIL apporte également une expertise d’architecte auprès des commanditaires à travers des missions d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage en lien avec les problématiques d’intégration de l’activité en zone urbaine.
Compétences :
Architecture, Assistance, Constructions en bois, Dessin 2D & 3D, Développement durable, Logements, Maitrise d'oeuvre, Qualité, Restructuration, Urbanisme
Diplome principal :
Architecte diplômé
Certifications :
HMONPExpérience
Architecte
SYVIL - ARCHITECTURES DU SYSTEME VILLE
- Architectes
n/a
-
aujourd'hui
Margaux Darrieus, commissaire de l'exposition AJAP 2018 à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine:
"Quand les autres jeunes diplômés charrettaient sur des concours d’idées, Damien Antoni et Achille Bourdon creusaient leur sujet : « la ville productive », cohabitation assumée de l’espace urbain et des réseaux de distribution d’eau, de marchandises, de traitement des déchets, etc. Convaincus que les filières vitales à la ville doivent être mises en débat pour en explorer les potentiels architecturaux, ils plongent dans la littérature grise (sur la métropole logistique, l’écologie industrielle), visitent, clarifient leurs idées par écrit. « À l’heure où la ville doit être smart, digitale et connectée, il faut révéler la matérialité des infrastructures qui rendent possibles ces ambitions », soutiennent-ils. Déterminés, Achille et Damien s’arment pour investir le rôle politique de l’architecte, ses capacités de reformulation de l’existant indispensables à l’émulation de la « chose publique » telle que la décrit Bruno Latour. C’est, d’après eux, la seule manière de conjurer le sort de leur profession « souvent confinée en bout de chaîne du projet ». C’est aussi un moyen de consolider leurs arguments pour convaincre les commanditaires des « architectures du système ville » (centrales d’énergie, messageries logistiques, hôtels d’activités, etc.) que concilier ambitions architecturales et intérêts économiques n’est pas antinomique. Difficile, quand les entreprises consentent peu d’argent au bâti alors que pour survivre dans la densité, elles ont intérêt à miser sur du sur-mesure. Mais pas impossible : tout le monde en convient, délocaliser les emplois pour construire des Zac est absurde quand il y a des opportunités à saisir, comme ce foncier temporaire généré par les travaux du Grand Paris Express. Syvil est en phase avec l’époque. Les « architectures du système ville » sont son cheval de Troie, car l’agence revendique une approche culturelle. Penser la production en ville oblige à la travailler avec d’autres programmes (logements, espaces publics, équipements, etc.) pour insuffler de la qualité partout. Nourris de sciences sociales, Achille et Damien brouillent les frontières entre théorie et pratique, recherche urbaine et production bâtie, pour que leurs idées s’incarnent dans la réalité. L’ambition est large, le spectre d’action tout autant. Leur savoir-faire en économie et leur connaissance des process industriels leur permettent de contribuer à des études d’aménagement autant que de construire. Pour le groupe immobilier Sogaris, ils ont conduit une étude singulière sur les bâtiments logistiques provisoires et démontables. Depuis janvier 2017, Syvil assiste l’Établissement public territorial Orly-Rungis – Seine-Amont dans la relocalisation des activités impactées par les projets d’aménagement. La réflexion va jusqu’à la mise au point de typologies immobilières mixant activités et autres programmes, pour que la ville assume ses coulisses."
"Quand les autres jeunes diplômés charrettaient sur des concours d’idées, Damien Antoni et Achille Bourdon creusaient leur sujet : « la ville productive », cohabitation assumée de l’espace urbain et des réseaux de distribution d’eau, de marchandises, de traitement des déchets, etc. Convaincus que les filières vitales à la ville doivent être mises en débat pour en explorer les potentiels architecturaux, ils plongent dans la littérature grise (sur la métropole logistique, l’écologie industrielle), visitent, clarifient leurs idées par écrit. « À l’heure où la ville doit être smart, digitale et connectée, il faut révéler la matérialité des infrastructures qui rendent possibles ces ambitions », soutiennent-ils. Déterminés, Achille et Damien s’arment pour investir le rôle politique de l’architecte, ses capacités de reformulation de l’existant indispensables à l’émulation de la « chose publique » telle que la décrit Bruno Latour. C’est, d’après eux, la seule manière de conjurer le sort de leur profession « souvent confinée en bout de chaîne du projet ». C’est aussi un moyen de consolider leurs arguments pour convaincre les commanditaires des « architectures du système ville » (centrales d’énergie, messageries logistiques, hôtels d’activités, etc.) que concilier ambitions architecturales et intérêts économiques n’est pas antinomique. Difficile, quand les entreprises consentent peu d’argent au bâti alors que pour survivre dans la densité, elles ont intérêt à miser sur du sur-mesure. Mais pas impossible : tout le monde en convient, délocaliser les emplois pour construire des Zac est absurde quand il y a des opportunités à saisir, comme ce foncier temporaire généré par les travaux du Grand Paris Express. Syvil est en phase avec l’époque. Les « architectures du système ville » sont son cheval de Troie, car l’agence revendique une approche culturelle. Penser la production en ville oblige à la travailler avec d’autres programmes (logements, espaces publics, équipements, etc.) pour insuffler de la qualité partout. Nourris de sciences sociales, Achille et Damien brouillent les frontières entre théorie et pratique, recherche urbaine et production bâtie, pour que leurs idées s’incarnent dans la réalité. L’ambition est large, le spectre d’action tout autant. Leur savoir-faire en économie et leur connaissance des process industriels leur permettent de contribuer à des études d’aménagement autant que de construire. Pour le groupe immobilier Sogaris, ils ont conduit une étude singulière sur les bâtiments logistiques provisoires et démontables. Depuis janvier 2017, Syvil assiste l’Établissement public territorial Orly-Rungis – Seine-Amont dans la relocalisation des activités impactées par les projets d’aménagement. La réflexion va jusqu’à la mise au point de typologies immobilières mixant activités et autres programmes, pour que la ville assume ses coulisses."
Formation
École nationale supérieure d'architecture de Paris-Belleville
Damien Antoni, 32 ans, est diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Paris-Belleville. Fasciné par les nouveaux champs de l’urbanisme et l’écologie des territoires, il enseigne le projet architectural à l’ENSAPL.
Achille Bourdon, 33 ans, est diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Paris-Belleville. Passionné par l’urbanisme négocié et inventif, il s’applique personnellement et très en amont à l’émergence de projets ambitieux.
n/a
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2010
Damien Antoni, 32 ans, est diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Paris-Belleville. Fasciné par les nouveaux champs de l’urbanisme et l’écologie des territoires, il enseigne le projet architectural à l’ENSAPL.
Achille Bourdon, 33 ans, est diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Paris-Belleville. Passionné par l’urbanisme négocié et inventif, il s’applique personnellement et très en amont à l’émergence de projets ambitieux.
Numéros d'affiliation
CNOA :
079718