La Part des Anges
Description du projet
Démarche urbaine
À proximité des « Rives d’Arcins », à Villenave d’Ornon, le projet s’inscrit en limite du Domaine « Geneste » et de son bocage humide Natura 2000. Cette opération de logement est le point de départ du développement urbain de ce quartier. Nommé «La Part des Anges», elle se veut comme une sculpture offrant un paysage changeant au fil de son parcours. La tour signal située au centre de la parcelle autour de laquelle se déroule un jeu de vides et de pleins participe à la volonté de créer un geste fort, un signal, pour dynamiser un secteur en devenir.
Parti architectural
Le parti architectural est de créer une tour signal de 14 niveaux dans un ilot ouvert. Elle a été implantée au centre du terrain pour se dégager au maximum des limites parcellaires. L’objectif ensuite a été de relier la tour aux différents bâtiments qui composent la parcelle par un socle en RDC. Le premier s’élève en R+6 et fait face à l’axe routier. Le second en R+7 vient à la fois se fermer de la zone industrielle au Nord et s’ouvrir face aux lacs et espaces verts. Le dernier bâtiment en R+6 est implanté en fond de parcelle pour limiter l’ouverture de l’ilot sur un parc de golf en devenir. Les plots bas viennent border et encercler la tour qui s’élance au centre. L’ensemble de cette implantation où les bâtiments donnent l’impression de volumes indépendants, s’unissent finalement en une seule unité par le socle en RDC et par leur revêtement en tôle perforée blanche. Ce revêtement a été travaillé de sorte de jouer avec les différents rythmes et largeurs d’ouvertures. Le socle en RDC est quant à lui revêtu d’une maille en effet spaghetti dessinée par l’artiste Jofo.
L’implantation et la volumétrie de chaque bâtiment sont maîtrisés de sorte de créer des tensions entre les volumes et des percées visuelles qui donne force et cohérence à l’ensemble. Des touches de roses viennent contraster et apporter de la couleur au projet. Au centre, le parc vient sinuer entre les bâtiments et est donc rythmé par les percées visuelles. Cet espace vert est agrémenté par la sculpture du lapin rose de Jofo. Cette sculpture devient alors comme un symbole pour ce nouveau quartier.
L’ensemble du projet offre à la fois une mixité sociale et programmatique. En effet on trouve à la fois des logements et des bureaux. Le programme initial incluait également une crèche au dernier étage d’un des bâtiments, ce projet est aujourd’hui en suspens mais pourra voir le jour à l’avenir. Tout comme les parkings en RDC qui laisse la possibilité d’offrir à terme de nouveaux services.
On compte 154 logements avec des typologies allant du T2 au T5 et différents types d’accessions (logements sociaux, accession à la propriété). Les logements possèdent de larges terrasses offrant une généreuse vue sur l’extérieur. Quant à eux, les bureaux situés en saillie, bénéficient de larges ouvertures vers l’extérieur.
Matérialité
La matérialité du projet s’est voulu à la fois représentative d’une architecture contemporaine mais également efficace en termes d’écologie. C’est pourquoi l’utilisation de béton thermedia a été optée pour ce projet. La spécificité de ce béton est qu’il permet d’isoler et d’alléger le bâtiment par rapport à un béton classique. En façade, une peau perforée telle une dentelle enveloppe l’ensemble des bâtiments et confère à chaque logement intimité et protection solaire. Sur les deux premiers niveaux, la maille dessinée par l’artiste Jofo abrite les places de stationnement, permet de décoller les volumes du sol et crée un lien avec la rue.
Distinction
Ce projet a concouru pour les Pyramides d’Or, et a remporté le Grand prix Régional et le prix de l’innovation dans le cadre des Pyramides d’Argent.
Prix d'architecture
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