Construction de 35 logements dans le quartier Mistral - Grenoble (38)
Description du projet
Ce programme a été réalisé en conception réalisation avec le groupe Bouygues pour la Foncière Logements. Il vise à répondre aux besoins des salariés du secteur privé en matière de logement et contribuer à la mixité sociale par l’habitat sur l’ensemble du territoire. Foncière Logement intervient dans les secteurs où l’offre est insuffisante ou mal répartie, en réalisant des logements locatifs libres dans les quartiers concernés par des opérations de rénovation urbaine comme le quartier Mistral, implanté le long de l’autoroute A480 à Grenoble.
Le projet urbain vise à gommer la fracture qui s’est installée entre le quartier et la ville. Il est conçu selon une triple logique permettant à ce quartier de retrouver une territorialité dans la ville. Des logiques croisées : paysages urbains, espaces publics et équipements.
Le projet favorise les liaisons à l’intérieur du quartier, aménage un espace public de qualité que les habitants s’approprient et donne une attractivité au quartier grâce à une nouvelle offre d’équipements publics et des logements attrayants autour d’un pôle urbain (commerces, équipements). Cette opération est inscrite dans cette démarche et propose une architecture associant densité et ouverture, minéral et végétal, dans une écriture contemporaine.
Le projet initie des principes simples pour garantir une qualité de vie aux futurs résidents mais aussi aux riverains. Habiter le quartier Mistral à Grenoble, c’est être à la fois dans la ville et dans un territoire fortement structuré par des espaces publics en complète refonte ; c’est bénéficier d’une certaine densité urbaine, dans un environnement paysager. La volonté d’échange entre le bâti et le paysage est une préoccupation structurante du projet. Cette approche prend en compte la dimension de l’opération et son impact sur le quartier dans une stratégie qui consiste à inverser la construction conventionnelle de l’îlot et à constituer celui-ci à partir d’un espace ouvert : le jardin implanté en limite de rue.
Le programme de 35 logements est regroupé en une unique construction autonome ; le bâtiment s’appuie sur le recul d’alignement au nord de la parcelle. Cette implantation est garante de lumière pour la venelle située au nord, mais aussi pour l’ensemble des résidents. Pas de bâtiment en angle, ceci non seulement pour une meilleure distribution des logements mais aussi pour prolonger les plans et les perspectives entre l’espace public et l’espace privé.
Ce choix permet également de s’affranchir des vis à vis avec les bâtiments tangents.
L’îlot est envisagé comme une entité avec une unité de traitement.
Le jardin intègre un élément de valorisation de la gestion alternative des eaux pluviales par un traitement « pédagogique » lisible et dessiné. Les eaux de pluies, issues des toitures et du sol, sont dirigées par gravité vers une noue d’infiltration formant un fil d’eau. Ce dispositif permet de réduire le débit de fuite de l’opération.
Cette volonté structurante de proposer au niveau du quartier un équilibre entre végétal et minéral, entre espaces minéraux, plantés et construction, est déclinée non seulement dans l’aménagement de l’îlot mais aussi dans les formes de logements. Les logements sont envisagés comme des villas, en symbiose avec les caractéristiques environnementales du site.
Un vaste jardin collectif, des logements lumineux et ensoleillés bénéficiant d’une bonne orientation, des pièces de réception systématiquement ouvertes au sud, sont autant de principes qui garantissent la qualité et la pérennité de l’habitat. Pour chaque logement, de vastes terrasses ou balcons, espaces extérieurs en prolongement des pièces de vie, permettent de démultiplier les surfaces privatives dans une recherche d’harmonie entre un univers urbain, et une idée de la place de la nature dans l’habitat. Plus de 80% des logements sont traversants et bénéficient au minimum d’une double orientation. Les autres, exclusivement des T2, sont orientés au sud sur le jardin. Conformément au programme de l’opération, le projet comprend un parking en sous-sol permettant d’accueillir 54 places de stationnement.
La structure est simple, tramée, compacte, avec un bon rapport entre surfaces habitables et développés de façades.
L' architecture est rationnelle avec peu de décrochés afin de garantir une enveloppe performante et peu déperditive. Le bâti est à forte inertie avec une isolation par l’extérieur afin de garantir un confort thermique optimal en hiver comme en été avec un faible coût d’exploitation.
L’emploi d’un registre limité de matériaux appuie notre volonté d’une unité du langage architectural.
Il n’y a pas de façades secondaires donnant sur l’espace public mais une déclinaison de traitements spécifiques en corrélation avec la qualité de l’environnement en vis-à-vis.
Une vêture en clins de bois est proposée pour l’habillage des pignons et des terrasses.
Il s’agit d’une signature constituée d’un matériau pérenne affirmant l’identité de la résidence.
Le projet urbain vise à gommer la fracture qui s’est installée entre le quartier et la ville. Il est conçu selon une triple logique permettant à ce quartier de retrouver une territorialité dans la ville. Des logiques croisées : paysages urbains, espaces publics et équipements.
Le projet favorise les liaisons à l’intérieur du quartier, aménage un espace public de qualité que les habitants s’approprient et donne une attractivité au quartier grâce à une nouvelle offre d’équipements publics et des logements attrayants autour d’un pôle urbain (commerces, équipements). Cette opération est inscrite dans cette démarche et propose une architecture associant densité et ouverture, minéral et végétal, dans une écriture contemporaine.
Le projet initie des principes simples pour garantir une qualité de vie aux futurs résidents mais aussi aux riverains. Habiter le quartier Mistral à Grenoble, c’est être à la fois dans la ville et dans un territoire fortement structuré par des espaces publics en complète refonte ; c’est bénéficier d’une certaine densité urbaine, dans un environnement paysager. La volonté d’échange entre le bâti et le paysage est une préoccupation structurante du projet. Cette approche prend en compte la dimension de l’opération et son impact sur le quartier dans une stratégie qui consiste à inverser la construction conventionnelle de l’îlot et à constituer celui-ci à partir d’un espace ouvert : le jardin implanté en limite de rue.
Le programme de 35 logements est regroupé en une unique construction autonome ; le bâtiment s’appuie sur le recul d’alignement au nord de la parcelle. Cette implantation est garante de lumière pour la venelle située au nord, mais aussi pour l’ensemble des résidents. Pas de bâtiment en angle, ceci non seulement pour une meilleure distribution des logements mais aussi pour prolonger les plans et les perspectives entre l’espace public et l’espace privé.
Ce choix permet également de s’affranchir des vis à vis avec les bâtiments tangents.
L’îlot est envisagé comme une entité avec une unité de traitement.
Le jardin intègre un élément de valorisation de la gestion alternative des eaux pluviales par un traitement « pédagogique » lisible et dessiné. Les eaux de pluies, issues des toitures et du sol, sont dirigées par gravité vers une noue d’infiltration formant un fil d’eau. Ce dispositif permet de réduire le débit de fuite de l’opération.
Cette volonté structurante de proposer au niveau du quartier un équilibre entre végétal et minéral, entre espaces minéraux, plantés et construction, est déclinée non seulement dans l’aménagement de l’îlot mais aussi dans les formes de logements. Les logements sont envisagés comme des villas, en symbiose avec les caractéristiques environnementales du site.
Un vaste jardin collectif, des logements lumineux et ensoleillés bénéficiant d’une bonne orientation, des pièces de réception systématiquement ouvertes au sud, sont autant de principes qui garantissent la qualité et la pérennité de l’habitat. Pour chaque logement, de vastes terrasses ou balcons, espaces extérieurs en prolongement des pièces de vie, permettent de démultiplier les surfaces privatives dans une recherche d’harmonie entre un univers urbain, et une idée de la place de la nature dans l’habitat. Plus de 80% des logements sont traversants et bénéficient au minimum d’une double orientation. Les autres, exclusivement des T2, sont orientés au sud sur le jardin. Conformément au programme de l’opération, le projet comprend un parking en sous-sol permettant d’accueillir 54 places de stationnement.
La structure est simple, tramée, compacte, avec un bon rapport entre surfaces habitables et développés de façades.
L' architecture est rationnelle avec peu de décrochés afin de garantir une enveloppe performante et peu déperditive. Le bâti est à forte inertie avec une isolation par l’extérieur afin de garantir un confort thermique optimal en hiver comme en été avec un faible coût d’exploitation.
L’emploi d’un registre limité de matériaux appuie notre volonté d’une unité du langage architectural.
Il n’y a pas de façades secondaires donnant sur l’espace public mais une déclinaison de traitements spécifiques en corrélation avec la qualité de l’environnement en vis-à-vis.
Une vêture en clins de bois est proposée pour l’habillage des pignons et des terrasses.
Il s’agit d’une signature constituée d’un matériau pérenne affirmant l’identité de la résidence.
A propos de l'agence GAUTIER CONQUET ET ASSOCIES
Activité
Architectes
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